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Écrire un roman est un projet auquel j’aspire depuis longtemps.

Pour cette première oeuvre de fiction courte, j’ai décidé d’explorer la voie de la comédie noire surréaliste. Tristement, la dure réalité de ces deux dernières années m’a offert une source abondante d’inspiration. Je tiens à souligner que l’histoire que vous allez lire ne se veut pas une critique détournée de la campagne de vaccination contre la COVID-19. Sachez que je suis moi-même entièrement vacciné, ainsi que tous les membres de ma famille. Mon intention n’est pas non plus de répandre le scepticisme quant à l’efficacité ou aux éventuels effets secondaires des vaccins en général. Je me sers du vaccin contre la COVID-19 dans cette histoire de manière manifestement absurde et fictive, uniquement à des fins de divertissement. Tous les lecteurs de bonne foi le comprendront.

Ce que je cherche plutôt à remettre en question par le biais de cette dystopie humoristique et caricaturale, ce sont certaines des dérives économiques et morales qui, au fil des décennies, se sont immiscées dans l’esprit de citoyens par ailleurs bien intentionnés, de manière aussi impitoyable qu’un virus. Si nous n’essayons pas de renforcer notre système immunitaire, pour ainsi dire, en éduquant les générations actuelles et futures, je crains que cette maladie ne soit fatale à notre liberté et à notre prospérité.

Traitez-moi d’optimiste, mais je ne considère pas que la bataille soit perdue. Là où il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mais l’espoir se doit d’être nourri et de disposer d’un cadre d’idées engageantes à partir duquel il peut grandir. Les créations culturelles, comme la fiction, peuvent, j’en suis convaincu, nous aider à cet égard.

Plusieurs personnes m’ont fait part de leurs commentaires avisés tout au long du processus créatif, notamment Peter St-Onge et Bradley Doucet. Je tiens à les remercier, de même que ma muse insaisissable, la docteure Francesca D’Anconia, dont la fidèle présence a su guider ma plume de loin.